La souffrance a mauvaise réputation. Nous faisons beaucoup pour l’esquiver. Qu’elle vienne à se manifester, et hop, les analgésiques ! Certains affirment même que notre société rejette la douleur physique mais aussi sociale. Évitement des conflits, enfermement idéologique sont autant de phénomènes qui sapent notre bien-être autant que la démocratie. Car sans échanges, point de compromis, ni de cohésion sociale. Alors, la souffrance, un mal nécessaire ? Difficile à dire. Mais la réduire à un simple ressenti négatif n’est sans doute pas la solution.