Quand, le 18 Juillet 2011, les pompiers fracturent la fenêtre d’un appartement de la Rochelle, ils découvrent le corps inanimée d’une femme. Charlène est morte étranglée. Son visage a été roué de coups. La pièce est maculée de sang. Un crime qui n’aurait peut-être jamais défrayé la chronique, s’il n’avait réveillé le souvenir d’un autre homicide, commis 20 ans plus tôt. Presque jour pour jour. A l’autre bout de la France. Ce jour là, un gendarme avait retrouvé le cadavre d’une femme, dans un bois de Thaon-les-Vosges. Valérie était nue. Son corps portait des traces de brûlures de cigarette et une cinquantaine de coups de poinçon. Comme Charlène, elle a été étranglée. Quelques semaines plus tard, la gendarmerie a arrêté deux de ses copains. Et la justice en a condamné un à 17 ans de prison pour meurtre, l’autre à deux ans pour recel et dissimulation de cadavre. Mais 20 ans plus tard, à la mort de Charlène, les doutes ressurgissent ! Condamné pour le meurtre de Valérie, Rapahël Maillant a toujours nié le crime. Il se bat depuis 20 ans pour obtenir la révision de son procès. Quoique sorti de prison, marié et père de famille, l’homme exige que la justice lui rende son honneur et reconnaisse son erreur. Le crime de La Rochelle va venir apporter de l’eau à son moulin. Et si les juges s’étaient trompés ? Et si Raphaël Maillant avait payé à la place d’une autre ?