Il est 10 heures, ce 3 mars 2009, quand Odile Varion signale la disparition de son compagnon à la gendarmerie de Dompierre-sur-Besbre. Cela fait trois semaines qu’elle n’a plus de nouvelles de lui ! Vérification faite, le téléphone de Didier Lacote reste muet et ses comptes bancaires ne présentent aucun mouvement depuis le 12 février. Les gendarmes publient donc un avis de recherche dans la presse locale. Et ça marche ! Quelques jours plus tard, un passant signale la voiture du disparu. Mais dans le coffre, une macabre découverte attend les enquêteurs : le corps de Didier Lacote a été coupé en deux, pour être « emballé » dans deux sacs poubelle. La victime, qui avait une vie sentimentale agitée et une certaine addiction au sexe, offre d’emblée plusieurs pistes de recherche : Mari jaloux ? Maitresse éconduite ? Les suspects ne manquent pas ! Mais c’est l’arme du crime qui aiguille finalement l’enquête… Didier Lacote est mort empoisonné d’une dose massive d’atropine, un médicament qui entre dans la composition de ses gouttes pour les yeux ! L’étau se resserre donc sur sa compagne, qui connaissait l’existence de ce traitement et lui en avait acheté à la pharmacie. Odile Varion entre dans le viseur de la justice… Jusqu’à ce que ses avocats ne relèvent, sur les photos de la scène de crime, un détail qui avait échappé à tout le monde … Ce détail, c’est une simple chaussette !