Alain Bombard est un docteur en biologie humaine, né le 27 octobre 1924 à Paris 5e et mort le 19 juillet 2005 à Toulon. Sa spécialité de médecin est donc biologie, il est plus orienté vers la recherche appliquée que vers le soin direct auprès des patients. Il est connu pour sa traversée en solitaire de l'océan Atlantique à bord d'un canot pneumatique, d'une durée de 65 jours, en 1952. Son expérience lui a permis d'énoncer différentes règles de survie en mer, qui ont fait l'objet de vives critiques. Il a été fait Gloire du sport. De son vivant, son patronyme est devenu un nom commun, le «Bombard» désignant un canot pneumatique de survie auto-gonflable et insubmersible qui équipe les navires du monde entier. De nombreux naufragés, dans le monde entier, doivent leur survie à la démonstration d'Alain Bombard, «membre éminent du club très fermé, et restreint, de ces explorateurs utiles du siècle dernier». Il s'est également engagé en politique, brièvement secrétaire d'État à l'environnement dans le premier gouvernement Mauroy durant un mois en 1981 puis député européen de 1981 à 1994. Fils de Gaston Bombard, ingénieur, et de Marie Stodel, il reçoit une éducation protestante. Il étudie au lycée Henri-IV, à l'École alsacienne à Paris, au lycée de Saint-Brieuc et à la faculté de médecine d'Amiens, puis de Paris, où il est diplômé en médecine. Alain Bombard découvre la mer pendant des vacances d'hiver en Bretagne, où il apprend la pratique de la voile dans la baie de l'Arcouest, surnommée dans la presse «Sorbonne-plage» car, dans l'entre-deux guerres, elle compte parmi ses habitués de nombreux universitaires, tels Marie Curie ou Jean Perrin, le jeune Bombard ayant pour moniteur de voile Frédéric Joliot-Curie. Ses études de médecine achevées, il peut s'installer comme interne à Boulogne-sur-Mer de 1949 à 1951. Il raconte dans Naufragé volontaire qu'un jour de printemps 1951 on lui amène les corps de 43 marins morts dans le naufrage de leur chalutier nommé Notre-Dame de Peyragues, et que dès lors le cours de sa vie change. En effet, il décide à la suite de ce drame de trouver des solutions pour augmenter les chances de survie en cas de naufrage et réduire le nombre des «50 000 personnes qui meurent par an dans des bateaux de sauvetage» (sur 200 000 décès annuels en mer). Cet événement déclencheur qu'il raconte n'a en fait jamais eu lieu. En revanche, les Archives nationales mentionnent le naufrage du chalutier Notre-Dame de Peyragudes le 4 décembre 1950, faisant dix morts pour six survivants. ... Source: Article "Alain Bombard" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.